Dans mon métissage, s’il y a bien quelque chose que j’ai pu observer, ce sont bien les différences culturelles. Comme vous le savez déjà, je suis d’origine caribéenne par mon père (Guadeloupe) et africaine par ma mère (Togo). Durant mon enfance, en ce qui concerne l’entretien de mes cheveux, je me souviens que mes parents n’étaient pas toujours du même avis.
J’ai alors compris que tous les deux n’avaient pas la même perception des cheveux et que cela était dû à leur culture respective.
Ma mère, qui s’occupait de nos cheveux (ma sœur et moi), avait souvent tendance à nous coiffer à base de mèches h24 sur l’année, c’était une question de facilité et de normes. De plus, deux tantes paternelles s’amusaient à défriser toutes les petites filles de la famille, sous prétexte que les cheveux crépus n’étaient plus à la mode.
Ma sœur, moi et plusieurs de mes cousines, nous n’avons donc pas échappé à la case défrisage.