AYSHA AU MEXIQUE đŸ‡ČđŸ‡œ

Je suis Aysha, j’ai 27 ans et je suis d’origine sĂ©nĂ©galaise (de pĂšre soninkĂ© et de mĂšre peulh). J’ai une licence en Langues ÉtrangĂšres AppliquĂ©es Anglais-Espagnol et un master Marketing et Communication.

Actuellement, je suis Responsable Communication Digitale.

J’ai toujours aimĂ© la culture latino-amĂ©ricaine… Quand j’étais petite ma mĂšre regardait les tĂ©lĂ©novelas et on Ă©coutait aussi beaucoup de Salsa (les SĂ©nĂ©galais adorent la Salsa). De plus, j’ai des amis d’origine colombienne, Ă©quatorienne, pĂ©ruvienne, nicaraguayenne… Et je me suis rendu compte que leur culture est quasi-similaire Ă  la culture africaine.

Aller en AmĂ©rique Latine a toujours Ă©tĂ© un rĂȘve, du coup, j’en ai profitĂ© pour faire deux semestres d’études Ă  Mexico. J’ai vraiment adorĂ© cette expĂ©rience et je me suis dit que j’y retournerai aprĂšs avoir dĂ©crochĂ© mon master.

En Octobre 2018, j’ai sautĂ© le pas, je suis partie au Mexique avec un PVT.

Comment vis-tu ce voyage ? 

Comme je connaissais dĂ©jĂ  le Mexique et que j’avais dĂ©jĂ  mon entourage qui m’attendait sur place, je n’ai pas « dĂ©couvert » de nouvelles choses culturellement parlant.

Par contre, y aller pour Ă©tudier ou pour travailler sont deux choses totalement diffĂ©rentes. Envoyer des CV, passer des entretiens, etc
 Tout cela Ă©tait nouveau pour moi. Les entretiens n’ont Ă  rien Ă  voir avec ceux de France. Ici, ils te posent des questions personnelles comme « Combien de frĂšres et sƓurs as-tu ? » Ce qui m’a surpris au dĂ©but.

Niveau travail, il y a moins de stress qu’en France. Les gens prennent leur temps, mais vraiment. Ça me stressait au dĂ©but, mais Ă  la fin, on s’y habitue.

Les meilleurs, des télénovélas.

Que faut-il pour se rendre au Mexique ? 

En tant qu’EuropĂ©ens, pas besoin de visa pour s’y rendre. On vous remettra un papier tamponnĂ© que vous devez garder prĂ©cieusement et rendre Ă  la fin de votre voyage. Ce « visa touriste » vous donne la possibilitĂ© de rester sur le territoire durant 180 jours (6 mois) maximum. Il suffit juste d’avoir son passeport en cours de validitĂ©.

Pourquoi avoir choisi la ville de Mexico et pas une autre ?

Pour retrouver mes amis et pour commencer ma carriĂšre professionnelle dans la capitale, oĂč il y a beaucoup plus d’opportunitĂ©s.

 

Quelles sont les premiÚres activités à faire ?

  • Le Centre Historique (ZĂłcalo) pour visiter la grande place, la cathĂ©drale, le palais national et el templo mayor.
  • Parc Chapultepec : lĂ -bas se trouve le musĂ©e d’Antropologie et le zoo.
  • Coyoacan (quartier type colonial) pour visiter la Casa Azul (de Frida Kahlo) et manger des churros.
  • Se promener dans la Roma et Condesa (quartiers des expatriĂ©s) oĂč se trouvent plein de restaurants, bars, rooftops et parcs.

Pour les fans de telenovelas :

  • L’Ange de l’IndĂ©pendance et y monter.

 

 

 

 

Plus haut, tu dis qu’il y a beaucoup de points communs, entre la culture mexicaine et la culture africaine. Quelles sont ces similaritĂ©s ? 

PremiĂšrement, je trouve que les Mexicains ont des liens familiaux, trĂšs forts. Ils sont trĂšs famille et la mĂšre tient une place importante, au sein du foyer. Comme en Afrique, la mĂšre est un pilier.

Je trouve aussi qu’il faut toujours nĂ©gocier. Quand les commerçants savent que tu viens d’ailleurs, Ă©ventuellement française comme moi, ils pensent que j’ai de l’argent. 

De plus, malheureusement puisque, c’est le cas. Les Mexicains mettent beaucoup en avant les Ă©trangers, avant de se mettre en valeur. 

Je n’arrive pas Ă  les Ă©numĂ©rer la comme ça, mais dans la vie de tous les jours, il y a toujours des points, des Ă©lĂ©ments, qui me rappellent la culture africaine. C’est quand je vis des situations que je me dis  » mais en fait, vous ĂȘtes pareils ».

Je suis une abonnĂ©e du youtubeur Lejuan James, qui est d’origine hispanique.  Je ne sais pas si tu comprends un peu l’espagnol, mais il faut que tu regardes ses vidĂ©os. Et lorsque tu regarderas ses vidĂ©os, toi-mĂȘme, tu comprendras. Tu te diras « ils sont pareils que nous ! ». En fait, il se moque directement (avec humour) des mamas latinas, comme nous imitons parfois nos mamans africaines… 

 

Des découvertes gastronomiques ?

Les Mexicains adooorent le piment et le citron. Ils en mettent partout. S’ils vous disent que ça ne pique pas, mĂ©fiez-vous, ça pique !

PremiĂšrement, je vous conseille de manger des vrais tacos (ceux d’Old El Paso n’ont rien Ă  voir). Il y a aussi les quesadillas, chilaquiles, consomĂ© (soupe) etc.

Partir à l’autre bout du monde seule, est-elle une chose facile ?

Non, pas tant que ça. Tant que vous restez en contact avec vos proches, tout va bien. Certes, il y a des moments oĂč tout le monde vous manque et que vous ratez des Ă©vĂšnements (mariages, naissances, etc.) mais c’est la vie.

OĂč loges-tu et quelles sont les bons plans hĂ©bergements mexicains ?

Je loge dans le quartier de la Condesa (je travaille à cÎté) en colocation avec 2 mexicaines. La meilleure façon de trouver un logement sont sur les groupes Facebook (Renta cuartos amueblados, Français à la ville de México, etc).

Il y a aussi Craiglist (le bon coin version américaine) ou DadaRoom (site pour trouver une coloc).

Comment te déplace-tu ? 

Je me dĂ©place en transport ou Ă  pied. Le soir par contre je prends un Uber (ça ne coĂ»te vraiment pas cher ici entre 2 et 5€ la course selon les destinations).

Un mot pour la fin ?

On a qu’une seule vie, on ne sait pas de quoi demain sera fait donc si vous avez toujours rĂȘvĂ© de partir Ă  l’étranger faites-le ! C’est vraiment une expĂ©rience enrichissante, qui ouvre l’esprit, qui vous changera complĂštement et qui vous laissera de trĂšs bons souvenirs.

 

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